LIBRI MONDI 2019

Jacky Schwartzmann

« Empruntant à Audiard comme à Philippe Muray, (…) l’auteur nous régale avec une savoureuse tranche d’humour noir. »

L’Express

On oublie jamais la première fois où on l’ouvre un livre de Jacky Schwartzmann. L’homme est un secret bien gardé de la littérature française, que les initiés se chuchotent à l’oreille, l’air entendu. Et on les comprend.

Un écrivain qui nomme le héros principal d’un de ses romans François Feldman, de toute manière, promet beaucoup, autant se l’avouer…

Le héros de son dernier livre, Pension Complète, lui, s’appelle Dino. Dino est gigolo au Luxembourg. Mais un gigolo d’un genre sentimental. Amoureux de Lucienne, sa vieille luxembourgeoise milliardaire. 

Dino, un soir, a maille à partir avec le banquier de sa compagne. En bref, il le croise dans un bar à hôtesse, prend ombrage de son comportement méprisant à son égard. Et l’étend d’un coup de boule.

Lucienne lui promet d’arranger cela “à la luxembourgeoise”, et lui demande de s’éloigner quelques temps du pays. Il rejoint alors St Trop’, et se retrouve, après une panne de voiture, obligé de séjourner dans un camping de la côte d’azur, en plein été. 

Dino n’a d’autre choix que de prendre son mal en patience, et il va recevoir le soutien d’un voisin de bungalow plutôt inattendu.

Un homme qui se fond autant dans le décor qu’un Corgy de la reine d’Angleterre à Marineland. Et qui ressemble à s’y méprendre à Higgins, le majordome de Magnum. 

Charles Desservy, un ancien prix Goncourt qui cherche l’inspiration pour son prochain roman.

Dino et lui vont sympathiser, entre gens du monde, pendant qu’autour d’eux, dans le camping et aux alentours, les morts s’accumulent, l’air de rien.

Tout, évidemment, comme à chaque fois chez Jacky Schwartzmann, va partir en vrille.

Qu’on ne s’y trompe pas. 
Jacky Schwartzmann n’écrit pas des romans policiers. 
Jacky Schwartzmann n’écrit pas des romans sociaux. 

Jacky Scwhartzmann écrit des romans qui ne ressemblent à aucun autre, et surtout, des romans à mourir de rire. Et Dieu sait que ce n’est pas facile, de faire rire son lecteur à gorge déployé. 

C’est peu de dire qu’on attend avec une impatience folle son prochain livre, Pyongyang 1071, chez Paulsen1071 c’est le numéro du dossard que portait Jacky Schwartzmann lorsqu’il a participé au marathon de Pyongyang. En Corée du Nord. Si si.

Et tout est vrai.

Le livre ne sortira qu’au mois d’octobre, mais nul doute que l’auteur se fera un plaisir de nous en donner un avant-goût.

S.B

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Bibliographie sélective

Ce qu'en dit la presse ...

” C’est là la grande qualité de Schwartzmann, il n’est pas du tout politiquement correct, il se moque des riches comme des pauvres, des débiles comme des finauds, des étrangers comme des franchouillards et, de temps en temps, ça fait du bien. “

Libération

Jacky Schwartmann signe un roman court, haletant, un polar social et contemporain ancré à Lyon et qui nous embarque dans la folle cavale d’un duo atypique à la Bonnie et Clyde.

France Culture

On a finalement un peu l’impression de suivre un épisode de l’émission Strip-tease qui aurait mal tourné. Ça égratigne, ça amplifie les défauts des uns et des autres pour mieux les tourner en dérision, mais il y a derrière une vraie tendresse à l’égard des personnages.

Encoredunoir.com

Attendez-vous à passer un moment jubilatoire!

Le Point

François Médéline

“Emmanuel Macron et moi sommes nés la même année. Nous nous sommes croisés, à l’époque où il était Ministre de l’Intérieur. Enfant, il voulait être romancier, il est devenu président ; je voulais être Napoléon, je suis devenu romancier.”

François “Ceccè” Médéline

En 2017, après dix années passées dans les coulisses du gouvernement comme conseiller,  plume puis directeur de cabinet et directeur de la communication de divers élus, François Médéline, diplômé en sociologie politique et en linguistique, quitte la vie politique pour se consacrer à l’écriture.

Grand bien lui en a pris.

Ses deux premiers romans, La politique du tumulte (2012), qui plonge tête baissée et avec gourmandise dans la guerre Balladur-Chirac, façon politique-fiction déjà, et Les rêves de guerre (2014) qui sont publiés à La Manufacture de livres, laissent entrevoir ses qualités stylistiques et son sens de la narration.

En 2018, il publie Tuer Jupiter, qui sera un des  temps fort de la rentrée littéraire 2018. Ce roman, qui met en scène l’assassinat d’Emmanuel Macron dans des circonstances pour le moins douteuses, est d’une audace folle tant sur le fond que dans la forme.

Le 2 décembre 2018, le corps du plus jeune président de la République française, élu quelques mois plus tôt, rejoint le Panthéon devant les spectateurs du monde entier.

Les Français, le gouvernement et les proches de Macron demeurent incrédules face à sa mort. Et s’interrogent sur les raisons de celle-ci.

Médéline, à travers une construction aussi limpide que futée, nous invite à remonter le temps pour suivre les ramifications du complot qui a conduit au drame. Avec Tuer Jupiter, François Médéline, en fin connaisseur du monde de la politique, invente la plus incroyable des fake news. 

De sa plume explosive, il nous offre une fiction politique moderne et percutante. A mi-chemin entre farce tragique et roman déjanté, François Médéline signe une réflexion pertinente sur notre époque, sur la puissance des réseaux sociaux, la manipulation des masses par les médias.
Et l’importance des enjeux de la communication politique.

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Bibliographie sélective

Ce qu'en dit la presse ...

Un OVNI littéraire qui donne à voir la politique autrement. 
Le Parisien

Tuer Jupiter témoigne d’une fine connaissance des arcanes du pouvoir et des médias, que l’auteur dépeint avec irrévérence, humour et un ton très rock’n’roll.
L’Express

Un livre qui déroule une foire aux vanités, des scènes formidables
France Inter

On aurait pu craindre un coup d’éditeur, en quête du buzz produit par quelques provocations pseudo-punk. Mais son roman noir est d’un autre calibre.
Le Monde

Attention il va falloir vous accrocher car ça va secouer les bonnes consciences. Si vous aviez encore une haute idée de la politique, de la police et de la justice, vous allez déchanter. 

France Info 
à propos de La politique du tumulte

Paul Lynch

« Paul Lynch, écrivain poétique de l’Irlande politique »

Télérama

L’Irlande est chevillée au corps et à la plume de Paul Lynch. 

En 2014, son premier roman, Un ciel rouge, le matin, laisse transparaître son goût pour l’Irlande du XIXe siècle, au travers d’une impitoyable chasse à l’homme, qui commence dans la campagne irlandaise et se termine de l’autre côté de l’atlantique, à New-York.

Saluée unanimement par la presse, cette œuvre fut finaliste du Prix du Meilleur livre étranger. 

Un an plus tard, La neige noire, offrant un étonnant effet de miroir à Un ciel rouge, le matin, narre l’histoire de Barnabas e retour dans le comté de Donegal d Barnabas Kane, après des années passées à New York. 

L’hostilité d’une communauté, haineuse envers ceux qui partent et peut-être plus encore envers ceux qui reviennent, va contraindre ce fermier à choisir le monde auquel il a envie d’appartenir. 

Son dernier roman, Grace, est situé durant la Grande Famine de 1845. Les malheurs de l’Irlande y sont incarnés par une jeune fille chassée de chez elle et condamnée à survivre au cœur d’un pays décimé. 

Selon Lynch, « Grace est d’abord l’histoire d’une adolescente avant de décrire une époque et une tragédie ».

Avec cette aventure magistrale, Paul Lynch s’affirme comme un des nouveaux artisans de la fatalité, à l’instar de William Faulkner, dont il revendique souvent l’héritage.

A.T.P

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Bibliographie sélective

Ce qu'en dit la presse ...

Paul Lynch, doté d’un style plein d’audace, grandiose et hypnotique, est de ces écrivains qui osent plonger dans les recoins les plus ténébreux de l’âme humaine. 
The Irish Times

Un livre épique d’une splendeur noire. Un roman flamboyant. 
Le Monde

Lynch a un talent de storyteller impressionnant.  
The Guardian

Originaire du Donegal, Paul Lynch, écrivain et critique de cinéma à Dublin, ne cesse de revisiter les paysages de son enfance et leurs légendes sauvages.
France Inter

 

L’auteur ravive avec une verve puissante une vieille tragédie irlandaise.
Le temps

Julien Blanc-Gras

« Comme à la guerre est un impeccable antidote au désespoir et à la bêtise »

L’OBS

Un temps journaliste, ce « névrosé de géographie », selon ses mots, décide en 2001 de partir à l’aventure. Destination, l’Amérique du Sud. Il revient de ce voyage avec l’idée d’un premier livre, Gringoland.

Le début d’une exploration du globe à la découverte de pays de plus en plus éloignés et improbables, qu’il nous raconte dans un style ironique, original, et sans filtre.

Ainsi, dans Paradis avant liquidationJulien Blanc-Gras nous emmenait au coeur du Pacifique, aux Kiribati. Un pays en voie de disparition dont l’avenir incertain se dessine surfond de sable blanc et de (montée des) eaux turquoises.

Son dernier livre, Comme à la guerre, confirme le changement de cap initié avec In Utero. L’écrivain globe-trotter y livre une réflexion plus personnelle autour de la paternité et de la transmission.

Mais avec Blanc-Gras, le voyage n’est jamais loin…

Voyage à travers le temps grâce aux récits de guerre de ses grands-parents, et voyage d’un père qui doit affronter la réalité d’un monde se relevant après les attentats de Paris.

Un roman beaucoup plus intime, donc, mais toujours empreint d’une tonalité qui n’appartient qu’à lui.

A.H

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Nuevo Laredo, Mexique

Bibliographie sélective

Ce qu'en dit la presse ...

Même avec ses nuits sans sommeil, même métamorphosé en « guerrier de la puériculture »,  Julien Blanc-Gras conserve ce ton narquois et truffe son récit de saynètes désopilantes, sa marque de fabrique. Avant de justifier son pari sur l’optimisme : « Les bébés sont des gens bien. »
La Croix

Sans jamais se défaire d’un humour bienveillant, l’auteur signe ainsi une réflexion réjouissante sur la paternité et l’époque, mais surtout il réaffirme, ici plus encore que dans ses précédents ouvrages, les pouvoirs du questionnement, cette formidable arme de résistance à la terreur et à l’obscurantisme.
Les Inrockuptibles

La grande réussite du livre tient évidemment à sa drôlerie. Elle est constante, servie par une plume acérée, un art irrésistible de la formule, un talent du comique de situation. Cela va avec un certain désenchantement.
L’OBS’

“Ce garçon est vraiment surdoué”
Le Masque et la plume

Hannelore Cayre

« Cayre tient son affaire avec une verve folle de badass, grande gueule qui n’a peur de rien et conchie la bien-pensance, un sens de la formule abrasive qu’on imagine redoutable en prétoire »

Libération

Ses romans policiers, Hannelore Cayre les nourrit à la source. Avocate pénaliste au barreau de Paris, elle est du genre à ne rien laisser passer. 

Depuis des années, elles vit au contact des gros bonnets, des petites frappes, des dealers, des guetteurs, et des passeurs.  Une confidence, un témoignage, la retranscription d’une écoute téléphonique, elle les reçoit en avocate, mais également en romancière. 

Et La Daronne, le dernier roman d’Hannelore Cayre, grand prix de littérature policière 2017, sonne juste. Incroyablement juste. 

Mais ce qui donne à l’oeuvre de Cayre une tonalité si particulière, c’est autre chose.  Ses romans, elle les a aussi nourris à une source plus intime. Sa vie, plus improbable que la fiction la plus folle.

Un grand-père qui se pend en plein jour dans un parc de Genève. Une enfance dans une propriété au bord de l’autoroute dans les Yvelines, devant laquelle sa grand mère s’installe sur un tabouret pour assister aux accidents mortels. Un père qui livre des cargaisons douteuses en Asie. Et puis il y a sa mère…

Avec la franchise, le sens de la formule et l’art du contre-pied qui la caractérisent, Hannelore Cayre confiait en janvier dernier au quotidien suisse Le Temps :

«Mon père était beau comme Jean Marais, et ma mère si magnifique qu’elle s’affichait en portrait sur les immeubles de Paris. Elle disait souvent: “Comment a-t-on pu faire une enfant aussi moche en étant aussi beaux?” Ma mère était un personnage effroyable. Sur sa tombe, on a inscrit: “Elle aimait les chiens.” J’ai voulu rajouter “et les Galeries Lafayette”, mais ma demi-sœur n’a pas accepté.»

S.B

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Bibliographie sélective

Cayre, la daronne du polar français

L’enfance chaotique de Patience Hortefeux, son héroïne traductrice judiciaire et trafiquante de drogue de circonstances, elle n’est pas allée la chercher bien loin. Pas plus que les déboires auxquelles elle doit faire face et quotidien.
Ni, bien sûr, sa mère déglinguée. 

La preuve, c’est Hannelore Cayre qui pose pour la photo de couverture de La Daronne.

Ce qu'en dit la presse ...

“Cayre revient aujourd’hui avec La Daronne, talent intact, phrase peaufinée mais directe, histoire malpolie et imparable.”
Télérama

“Commis d’office, ce roman très noir, rue dans les brancards du système français avec une verve inouïe.”
L’Express

“Après une trilogie masculine elle s’offre avec cette « Daronne », un personnage féminin plus que haut en couleur, un personnage carrément pyrotechnique !”
France Culture

“Avec La Daronne et le même sens du sarcasme, elle croque, une nouvelle fois, la justice au quotidien et le déclassement social. Elle dépeint surtout la métamorphose d’une quinquagénaire désabusée mais pragmatique. Formidable.”
Le Monde

“Son métier d’avocate, une source d’inspiration inépuisable pour ses polars savoureux qui plongent le lecteur dans une société déglinguée avec des héros qui transgressent et veulent profiter de la vie.”
France Inter

Iain Levison

« Levison fait tilt à chaque page. Il est un enragé de la narration, un de ces conteurs qui emballent le public, parce qu’il est sans haine et d’une clairvoyance furibonde.»

Télérama

Romancier nomade, Iain Levison est né en écosse en 1963, a grandi à Philadelphie, a résidé en Chine et a pour habitude de disparaître pendant plusieurs semaines sans laisser d’adresse. 

Après un passage dans les Forces Spéciales de sa Majesté et des missions en Amérique du sud, il exerce pas moins de 42 métiers, une expérience qu’il raconte dans son premier roman : Les Tribulations d’un précaire.

Les personnages de Levison sont souvent des individus en galère, contraints de se battre contre une existence dans laquelle, finalement, tout est joué dès le départ. 

Il promène son regard désabusé et acide sur la société américaine, mais c’est avec indulgence qu’il observe les mensonges, lâchetés et compromissions des hommes qui la peuplent. 

Un regard d’une acuité telle qu’il traverse les frontières. Et qu’il s’avère pertinent bien au-delà des Etats-Unis. C’est ainsi en France que Levison rencontre le plus de succès.

Ses personnages, ses histoires, ses colères trouvent un écho évident de ce côté de l’atlantique, comme le prouvent les multiples adaptations sur grand écran de ses romans. 

Le plus connu, celui qui lui a valu la reconnaissance du métier et du public, Un petit boulot, a pris vie au cinéma sous les traits de Romain Duris et Michel Blanc, tandis qu’Arrêtez-moi là!, avec Reda kateb et Léa Drucker, est sorti dans les salles en 2016. 

Dans son dernier ouvrage, Pour services rendus, Levison revient sur l’un des grands traumatismes de l’Amérique : la guerre du Vietnam. Là encore, corruption et mensonges sont au rendez-vous. Pour Levison, la démocratie n’est sans doute qu’une supercherie.

« Je n’habite nulle part », confiait-il à un journaliste ; Libri Mondi est donc particulièrement heureux d’avoir réussi à lui faire poser, pour quelques jours, ses valises à Bastia.

B.G.S

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Adaptations au cinéma

Ce qu'en dit la presse ...

«Iain Levison a réussi un coup de maître.» 
Le Monde

– «Au-delà de l’humour pince-sans-rire percent l’expérience et la compassion.» 
The Wall Street Journal

«A dévorer de toute urgence pour comprendre ce que vous lisez dans votre journal.» 
RTL

– «Une force brute, sans pitié.» 
USA Today

– «Il signe une charge féroce contre les mensonges des hommes politiques.» 
Le Figaro

«Avec son talent ironique, Iain Levison flingue l’hypocrisie de l’Amérique puritaine et le cynisme de ses dirigeants.» 
Le canard enchaîné

«C’est noir, ubuesque, caustique, irrésistible.» 
Le Point

«Iain Levison est une Ford Mustang qui roule comme une Megane. Il en a tellement sous le capot qu’il n’a pas besoin de passer la seconde.» 
L’Obs

– «Un roman réjouissant par sa force vitale et sa capacité d’indignation.» 
Télérama