FLORENCE AUBENAS

VENDREDI 24 SEPTEMBRE / 18.00 Museu di Bastia

Florence Aubenas travaille pendant 20 ans à Libération avant de rejoindre la rédaction du Nouvel Observateur en 2006 puis celle du Monde en 2012.

Après avoir débuté comme secrétaire de rédaction, elle intègre le service des faits divers : fascinée par ce que l’ordinaire peut avoir d’extra-ordinaire, convaincue par la dimension sociale et humaine du fait divers, la journaliste met en lumière dans ses articles la France périurbaine, plus souterraine, celle des ignorés, des oubliés.

Mais bien loin de cette France d’à-côté, elle sera aussi correspondante de guerre et couvrira pendant 10 ans de nombreux conflits : Rwanda, Kosovo, Afghanistan, Irak…

En 2009, elle s’engage dans le journalisme d’immersion : à Caen, pendant 6 mois, elle se met dans la peau d’une travailleuse précaire, expérience qu’elle transcrit dans Le Quai de Ouistreham.

Dans L’Inconnu de la Poste, paru en 2021, Florence Aubenas relate la minutieuse enquête qu’elle a menée pendant 6 ans sur un fait divers : Gérald Thomassin, acteur césarisé en 1991, est accusé, en 2008, du meurtre sauvage d’une employée de bureau de poste dans l’Ain.

Florence Aubenas a su donner au journalisme littéraire une résonnance très personnelle où la délicatesse et la sensibilité le disputent à l’exigence journalistique et au talent littéraire.

 

Bibliographie sélective

Le Quai de Ouistreham, Éditions de l’Olivier, 2010 

En France, Éditions de l’Olivier, 

L’Inconnu de la Poste, Éditions de l’Olivier, 2021

Photo © Patrice Normand

Découvrir Florence Aubenas

Lire la vidéo
Ce qu'en dit la presse ...

« À mi-chemin entre l’enquête, le polar et le journalisme, c’est surtout un très grand texte littéraire, abyssal, profond, secret »
Vanity Fair

« Le Nouveau journalisme, genre ainsi baptisé par Tom Wolfe, (…) se donnait pour objectif de conjuguer rigueur journalistique et ambition littéraire. Florence Aubenas coche ici les deux cases, haut la main.»
FranceInfo

« L’Inconnu de la poste met en relief ses qualités d’écrivaine, son sens acéré de la dramaturgie, son impressionnante faculté à dessiner des lignes de vie qui s’entrecroisent et à en faire entendre les plus subtiles palpitations. » 
Le Monde

« Florence Aubenas signe un quasi roman policier qui se dévore ».
France Culture

« Une véritable odyssée dans la vie des précaires et de la misère ordinaire ». 
Les Inrocks à propos de Le quai de Ouistreham

FLORENCE AUBENAS

VENDREDI 24 SEPTEMBRE / 18.00 Museu di Bastia

Florence Aubenas travaille pendant 20 ans à Libération avant de rejoindre la rédaction du Nouvel Observateur en 2006 puis celle du Monde en 2012.

Après avoir débuté comme secrétaire de rédaction, elle intègre le service des faits divers : fascinée par ce que l’ordinaire peut avoir d’extra-ordinaire, convaincue par la dimension sociale et humaine du fait divers, la journaliste met en lumière dans ses articles la France périurbaine, plus souterraine, celle des ignorés, des oubliés.

Mais bien loin de cette France d’à-côté, elle sera aussi correspondante de guerre et couvrira pendant 10 ans de nombreux conflits : Rwanda, Kosovo, Afghanistan, Irak…

En 2009, elle s’engage dans le journalisme d’immersion : à Caen, pendant 6 mois, elle se met dans la peau d’une travailleuse précaire, expérience qu’elle transcrit dans Le Quai de Ouistreham.

Dans L’Inconnu de la Poste, paru en 2021, Florence Aubenas relate la minutieuse enquête qu’elle a menée pendant 6 ans sur un fait divers : Gérald Thomassin, acteur césarisé en 1991, est accusé, en 2008, du meurtre sauvage d’une employée de bureau de poste dans l’Ain.

Florence Aubenas a su donner au journalisme littéraire une résonnance très personnelle où la délicatesse et la sensibilité le disputent à l’exigence journalistique et au talent littéraire.

 

Découvrir Florence Aubenas

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Bibliographie sélective

Le Quai de Ouistreham, Éditions de l’Olivier, 2010 

En France, Éditions de l’Olivier, 

L’Inconnu de la Poste, Éditions de l’Olivier, 2021

Ce qu'en dit la presse ...

« À mi-chemin entre l’enquête, le polar et le journalisme, c’est surtout un très grand texte littéraire, abyssal, profond, secret »
Vanity Fair

« Le Nouveau journalisme, genre ainsi baptisé par Tom Wolfe, (…) se donnait pour objectif de conjuguer rigueur journalistique et ambition littéraire. Florence Aubenas coche ici les deux cases, haut la main.»
FranceInfo

« L’Inconnu de la poste met en relief ses qualités d’écrivaine, son sens acéré de la dramaturgie, son impressionnante faculté à dessiner des lignes de vie qui s’entrecroisent et à en faire entendre les plus subtiles palpitations. » 
Le Monde

« Florence Aubenas signe un quasi roman policier qui se dévore ».
France Culture

« Une véritable odyssée dans la vie des précaires et de la misère ordinaire ». 
Les Inrocks à propos de Le quai de Ouistreham

LUC CHOMARAT

Samedi 25 septembre / 14.30 Museu di Bastia

Un roman sur l’enfance, raconté à hauteur d’enfant… C’est presqu’un exercice littéraire en soi. Qui a donné quelques chefs-d’oeuvre. Et des cargaisons de niaiseries. Mais quand on a su que Luc Chomarat s’était lancé dans l’écriture du Fils du professeur, on n’était pas vraiment inquiets.

Et pour cause. Depuis une quinzaine d’années, l’œuvre de Luc Chomarat musarde avec gourmandise d’un genre littéraire à l’autre. Jusqu’à s’aventurer parfois dans d’improbables recoins. Livres jeunesse, polars, pastiches, essai sur le cinéma, recueil d’expressions de grands-mères, et même un Que sais-je ? sur la pub…

Et jusqu’ici, aucun des genres dont il s’est emparé n’a eu à s’en plaindre.

Chomarat est un maître du pas de côté. Un artiste de l’understatement. Un auteur érudit, malicieux, et jamais dupe de rien, qui porte un regard à la fois tendre et ironique sur le monde. Une nouvelle fois, avec Le fils de professeur, l’écrivain réussit un petit miracle, un roman à la fois léger et poignant.

Décidement, Luc Chomarat écrit sur la même chose que tout le monde. Mais il le fait comme personne.

Bibliographie sélective

Le zen de nos grands-mères, Le Seuil, 2008
Un trou dans la toile, Rivages, 2016
Le polar de l’été, La manufacture de livres, 2017
Un petit chef-d’oeuvre de littérature, Marest, 2018
Le dernier thriller norvégien, La manufacture de livres, 2019
Le fils du professeur, La manufacture de livres, 2021

Photo © Pierre Vallette
Découvrir Luc Chomarat
Lire la vidéo
Ce qu'en dit la presse ...

“Les livres de Luc Chomarat, sous leur désinvolture apparente, sont des mécaniques de précision, rigoureuses jusque dans leur délire”. 
Télérama

C’est mal intentionné, irrévérencieux, et furieusement juste.”
Le point, à propos de Le dernier thriller norvégien

“Voilà un petit livre de cinéma assez merveilleux. Son auteur, Luc Chomarat est un virtuose du paradoxe, de la concision et de l’humour raffiné”. 
Les Inrocks à propos de Les dix meilleurs films de tous les temps.

À partir d’un narrateur qui entreprend l’écriture d’un polar, Luc Chomarat part en considérations littéraires et existentielles captivantes, souvent désabusées, sur un ton à la fois caustique
et mélancolique”.
L’Express à propos de Le polar de l’été.

LUC CHOMARAT

Samedi 25 septembre / 14.30 Museu di Bastia
Découvrir Luc Chomarat
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Un roman sur l’enfance, raconté à hauteur d’enfant… C’est presqu’un exercice littéraire en soi. Qui a donné quelques chefs-d’oeuvre. Et des cargaisons de niaiseries. Mais quand on a su que Luc Chomarat s’était lancé dans l’écriture du Fils du professeur, on n’était pas vraiment inquiets.

Et pour cause. Depuis une quinzaine d’années, l’œuvre de Luc Chomarat musarde avec gourmandise d’un genre littéraire à l’autre. Jusqu’à s’aventurer parfois dans d’improbables recoins. Livres jeunesse, polars, pastiches, essai sur le cinéma, recueil d’expressions de grands-mères, et même un Que sais-je ? sur la pub…

Et jusqu’ici, aucun des genres dont il s’est emparé n’a eu à s’en plaindre.

Chomarat est un maître du pas de côté. Un artiste de l’understatement. Un auteur érudit, malicieux, et jamais dupe de rien, qui porte un regard à la fois tendre et ironique sur le monde. Une nouvelle fois, avec Le fils de professeur, l’écrivain réussit un petit miracle, un roman à la fois léger et poignant.

Décidement, Luc Chomarat écrit sur la même chose que tout le monde. Mais il le fait comme personne.

Bibliographie sélective

Le zen de nos grands-mères, Le Seuil, 2008
Un trou dans la toile, Rivages, 2016
Le polar de l’été, La manufacture de livres, 2017
Un petit chef-d’oeuvre de littérature, Marest, 2018
Le dernier thriller norvégien, La manufacture de livres, 2019
Le fils du professeur, La manufacture de livres, 2021

Ce qu'en dit la presse ...

“Les livres de Luc Chomarat, sous leur désinvolture apparente, sont des mécaniques de précision, rigoureuses jusque dans leur délire”. 
Télérama

C’est mal intentionné, irrévérencieux, et furieusement juste.”
Le point, à propos de Le dernier thriller norvégien

“Voilà un petit livre de cinéma assez merveilleux. Son auteur, Luc Chomarat est un virtuose du paradoxe, de la concision et de l’humour raffiné”. 
Les Inrocks à propos de Les dix meilleurs films de tous les temps.

À partir d’un narrateur qui entreprend l’écriture d’un polar, Luc Chomarat part en considérations littéraires et existentielles captivantes, souvent désabusées, sur un ton à la fois caustique
et mélancolique”.
L’Express à propos de Le polar de l’été.

Kapka Kassabova

Samedi 25 septembre / 16.00 Museu di Bastia

Autrice de recueils de poèmes, de romans et de récits, Kapka Kassabova a suscité un enthousiasme unanime lors de la publication par les éditions Marchialy de Lisière, son premier livre traduit en Français.

Dans la grande tradition du reportage journalistique, Lisière est une immersion passionnante au cœur des géographies du territoire et de l’intime, de la mémoire et de l’instant présent.

Son nouveau livre, L’écho du lac, publié en septembre, est un retour aux sources de son histoire maternelle dans les Balkans, sur les rives des Lacs D’Ohrid et Prespa. Afin d’y briser cette spirale de l’exil qui emporte les femmes de sa famille depuis quatre générations.

Kapka Kassabova jongle avec les registres et mêle habilement récits familiaux, légendes locales et faits historiques, pour mener une réflexion à la fois intime et universelle sur l’identité. Celle dont nous héritons et celle que nous façonnons.

Portée par une narration virtuose et poétique, Kapka Kassabova restitue dans chacune de ses pages de ce voyage intérieur la puissance de ces régions où le présent n’est que l’écho intense d’un passé tourmenté.

À travers toute une galerie de portraits, elle interroge la mémoire des mondes à la lisière du monde.

Bibliographie sélective

Lisière 
Marchialy, 2020

L’écho du lac
Marchialy, 2021

Photo © T.D
Découvrir Kapka Kassabova
Ce qu'en dit la presse ...

« Lisière, un livre merveilleux dans une partie magique du monde »
The Guardian

« Excellente enquête à la Kapuscinski, Lisière est une plongée dans le nulle part de l’Europe, entre Sebald et Groucho Marx. »
L’Obs

« Un livre exceptionnel sur les frontières sombres et souvent magiques de la Bulgarie »
The Sunday Times

« Tour à tour poétique, documentaire, fantastique, ce texte, magnifiquement traduit, emporte le lecteur pour un long voyage.  
A ranger sans hésitation dans sa bibliothèque à côté de Balkans-Transit de François Maspéro. »
Les Echos

Kapka Kassabova

Samedi 25 septembre / 16.00 Museu di Bastia
Découvrir Kapka Kassabova

Autrice de recueils de poèmes, de romans et de récits, Kapka Kassabova a suscité un enthousiasme unanime lors de la publication par les éditions Marchialy de Lisière, son premier livre traduit en Français.

Dans la grande tradition du reportage journalistique, Lisière est une immersion passionnante au cœur des géographies du territoire et de l’intime, de la mémoire et de l’instant présent.

Son nouveau livre, L’écho du lac, publié en septembre, est un retour aux sources de son histoire maternelle dans les Balkans, sur les rives des Lacs D’Ohrid et Prespa. Afin d’y briser cette spirale de l’exil qui emporte les femmes de sa famille depuis quatre générations.

Kapka Kassabova jongle avec les registres et mêle habilement récits familiaux, légendes locales et faits historiques, pour mener une réflexion à la fois intime et universelle sur l’identité. Celle dont nous héritons et celle que nous façonnons.

Portée par une narration virtuose et poétique, Kapka Kassabova restitue dans chacune de ses pages de ce voyage intérieur la puissance de ces régions où le présent n’est que l’écho intense d’un passé tourmenté.

À travers toute une galerie de portraits, elle interroge la mémoire des mondes à la lisière du monde.

Bibliographie sélective

Lisière 
Marchialy, 2020

L’écho du lac
Marchialy, 2021

Ce qu'en dit la presse ...

« Lisière, un livre merveilleux dans une partie magique du monde »
The Guardian

« Excellente enquête à la Kapuscinski, Lisière est une plongée dans le nulle part de l’Europe, entre Sebald et Groucho Marx. »
L’Obs

« Un livre exceptionnel sur les frontières sombres et souvent magiques de la Bulgarie »
The Sunday Times

« Tour à tour poétique, documentaire, fantastique, ce texte, magnifiquement traduit, emporte le lecteur pour un long voyage.  
A ranger sans hésitation dans sa bibliothèque à côté de Balkans-Transit de François Maspéro. »
Les Echos

Jérôme Garcin

Samedi 25 septembre / 17.30 Museu di Bastia

Depuis plus de trente ans, Jérôme Garcin est le grand ordonnateur du Masque et la Plume sur France Inter. Véritable institution, l’émission est la grande messe culturelle du dimanche soir pour plus d’un million d’auditeurs. Passé par Les nouvelles littéraires, l’Evénement du Jeudi et l’Express, le journaliste dirige également les pages culture de l’Obs.

Ce statut de saint patron de la critique littéraire, cinématographique et théâtrale fait parfois oublier que Jérôme Garcin est également un écrivain. Un écrivain qui a signé une vingtaine d’ouvrages, et dont l’oeuvre est hantée par l’absence. L’absence des siens, partis trop tôt, (La chute de cheval, en 1998, Olivier, en 2011), l’absence aussi de ceux qu’il n’a pu qu’aimer et admirer que de loin, tels Jean Prévost, Jacques Lusseyran, ou Gérard Philipe, auquel il a consacré son dernier ouvrage, Le dernier hiver du Cid, en 2019.

Les vies brisées, et plus largement les destins singuliers, sont d’une certaine manière le fil rouge de l’œuvre littéraire de Jérôme Garcin. Par sa plume, le temps d’un livre, l’écrivain semble vouloir leur rendre un peu de la vie, et de la reconnaissance, dont ils ont été privés trop tôt.

Bibliographie sélective

Le dernier hiver du Cid, Gallimard, 2019
Nos dimanches soirs, Grasset-France-Inter, 2015
Le voyant, Gallimard, 2014
L’écuyer mirobolant, Gallimard, 2010
Bartabas, Gallimard, 2004
Littérature vagabonde, Flammarion, 1995
Pour Jean Prévost, Gallimard, 1994

Photo © Francesca Mantovani
Découvrir Jérôme Garcin

Jérôme Garcin

Samedi 25 septembre / 17.30 Museu di Bastia
Découvrir Jérôme Garcin

Depuis plus de trente ans, Jérôme Garcin est le grand ordonnateur du Masque et la Plume sur France Inter. Véritable institution, l’émission est la grande messe culturelle du dimanche soir pour plus d’un million d’auditeurs. Passé par Les nouvelles littéraires, l’Evénement du Jeudi et l’Express, le journaliste dirige également les pages culture de l’Obs.

Ce statut de saint patron de la critique littéraire, cinématographique et théâtrale fait parfois oublier que Jérôme Garcin est également un écrivain. Un écrivain qui a signé une vingtaine d’ouvrages, et dont l’oeuvre est hantée par l’absence. L’absence des siens, partis trop tôt, (La chute de cheval, en 1998, Olivier, en 2011), l’absence aussi de ceux qu’il n’a pu qu’aimer et admirer que de loin, tels Jean Prévost, Jacques Lusseyran, ou Gérard Philipe, auquel il a consacré son dernier ouvrage, Le dernier hiver du Cid, en 2019.

Les vies brisées, et plus largement les destins singuliers, sont d’une certaine manière le fil rouge de l’œuvre littéraire de Jérôme Garcin. Par sa plume, le temps d’un livre, l’écrivain semble vouloir leur rendre un peu de la vie, et de la reconnaissance, dont ils ont été privés trop tôt.

Bibliographie sélective

Le dernier hiver du Cid, Gallimard, 2019
Nos dimanches soirs, Grasset-France-Inter, 2015
Le voyant, Gallimard, 2014
L’écuyer mirobolant, Gallimard, 2010
Bartabas, Gallimard, 2004
Littérature vagabonde, Flammarion, 1995
Pour Jean Prévost, Gallimard, 1994

YAN LESPOUX

Dimanche 26 septembre / 14.30 Museu di Bastia

Universitaire spécialisé dans les études occitanes, Yan Lespoux est également responsable du blog «Encore du Noir», devenu au fil des ans une véritable référence pour les amateurs de polar. En 2021, il passe de l’autre côté du miroir avec Presqu’îles dans lequel il s’essaye à l’exercice difficile de la nouvelle.

Les trente-trois nouvelles qui composent le recueil se déroulent au sein du Médoc natal de l’auteur. Celui-ci se trouve cependant loin de son image mondialisée, véhiculée par ses grands domaines viticoles. Plutôt que le cru, Yan Lespoux s’intéresse davantage aux gens du cru, tragiques et cocasses, ainsi que leur rapport souvent écorché au territoire. L’auteur y dessine une sorte de marge insulaire, entre-deux où règnent la chasse, l’alcool et la violence. Un espace dans lequel ceux qui ne le traversent pas finissent fatalement par s’y enliser.

Ce premier essai inaugure la prometteuse collection « Agullo Court ». Dans sa préface, l’écrivain bordelais phare Hervé Le Corre n’hésite pas à convoquer Daniel Woodrell, Chris Offutt ou Larry Brown comme influences majeures. Libri Mondi se réjouit dès lors d’accueillir leur cousin talentueux du Sud-Ouest.

Premier livre

Presqu’îles, Agullo 2021

Photo © Julien Lutt
Découvrir Yan Lespoux
Ce qu'en dit la presse ...

« La nouvelle est une flèche qui doit atteindre instantanément le lecteur », disait je ne sais plus trop qui. Pour une première tentative, Lespoux se révèle un archer diablement affûté ».
Marianne

« La nouvelle est l’art du trait et de l’ellipse. Yan Lespoux les maîtrise admirablement dans ce florilège de 33 textes intitulé Presqu’îles ».
Le Monde

« Dans ses nouvelles, Yan Lespoux capte l’isolement et l’attachement à ces landes marécageuses qui s’étirent hors des zones touristiques. Un premier livre qui révèle une plume et un regard. »
Le Temps

« On se croirait presque dans le Kentucky ou la Caroline du Nord,
dans cette Amérique des laissés pour compte qui inspire tant d’auteurs aujourd’hui. Mais on est dans l’Ouest, le vrai, celui du Médoc landais, une région que Yan Lespoux connaît bien, et dans laquelle il enracine, d’une écriture sûre et concise (et avec un art de la chute consommé !),une collection de courtes nouvelles impossibles à oublier. »
Rolling Stone

YAN LESPOUX

Dimanche 26 septembre / 14.30 Museu di Bastia
Découvrir Yan Lespoux

Universitaire spécialisé dans les études occitanes, Yan Lespoux est également responsable du blog «Encore du Noir», devenu au fil des ans une véritable référence pour les amateurs de polar. En 2021, il passe de l’autre côté du miroir avec Presqu’îles dans lequel il s’essaye à l’exercice difficile de la nouvelle.

Les trente-trois nouvelles qui composent le recueil se déroulent au sein du Médoc natal de l’auteur. Celui-ci se trouve cependant loin de son image mondialisée, véhiculée par ses grands domaines viticoles. Plutôt que le cru, Yan Lespoux s’intéresse davantage aux gens du cru, tragiques et cocasses, ainsi que leur rapport souvent écorché au territoire. L’auteur y dessine une sorte de marge insulaire, entre-deux où règnent la chasse, l’alcool et la violence. Un espace dans lequel ceux qui ne le traversent pas finissent fatalement par s’y enliser.

Ce premier essai inaugure la prometteuse collection « Agullo Court ». Dans sa préface, l’écrivain bordelais phare Hervé Le Corre n’hésite pas à convoquer Daniel Woodrell, Chris Offutt ou Larry Brown comme influences majeures. Libri Mondi se réjouit dès lors d’accueillir leur cousin talentueux du Sud-Ouest.

Premier livre

Presqu’îles, Agullo 2021

Ce qu'en dit la presse ...

« La nouvelle est une flèche qui doit atteindre instantanément le lecteur », disait je ne sais plus trop qui. Pour une première tentative, Lespoux se révèle un archer diablement affûté ».
Marianne

« La nouvelle est l’art du trait et de l’ellipse. Yan Lespoux les maîtrise admirablement dans ce florilège de 33 textes intitulé Presqu’îles ».
Le Monde

« Dans ses nouvelles, Yan Lespoux capte l’isolement et l’attachement à ces landes marécageuses qui s’étirent hors des zones touristiques. Un premier livre qui révèle une plume et un regard. »
Le Temps

« On se croirait presque dans le Kentucky ou la Caroline du Nord,
dans cette Amérique des laissés pour compte qui inspire tant d’auteurs aujourd’hui. Mais on est dans l’Ouest, le vrai, celui du Médoc landais, une région que Yan Lespoux connaît bien, et dans laquelle il enracine, d’une écriture sûre et concise (et avec un art de la chute consommé !),une collection de courtes nouvelles impossibles à oublier. »
Rolling Stone

Judith Perrignon

Dimanche 26 septembre / 16.00 Museu di Bastia

Journaliste et romancière, Judith Perrignon fait de l’Histoire et du réel la matière de ses livres.

Quand en 2021, elle publie chez Rivages Là où nous dansions, elle signe un roman qui dit avec passion le quotidien et l’amour pour leur ville de femmes et d’hommes pris dans l’effondrement de Détroit, berceau de l’industrie automobile tout autant que de l’exploitation de la classe ouvrière.

De même, avec Les faibles et les forts, partant d’un fait divers, elle confronte le lecteur aux peurs et au chagrin de toute une communauté, et propose un grand roman sur la discrimination raciale.

Avec Victor Hugo vient de mourir elle s’attache aux pas des proches et amis du poète mais aussi à ceux du peuple de Paris. Elle va trouver des accents quasi-hugoliens pour évoquer les espoirs déçus de la Commune, les débuts du mouvement ouvrier, la détermination de Louise Michel…

Qu’elle produise les reportages des Grande traversée pour France Culture ou qu’elle prête sa plume à Marcelline Loridan-Ivens, Judith Perrignon livre de poignants témoignages aussi intimes que politiques.

Enfin, si elle a commencé sa carrière comme journaliste politique à Libération on retrouve aujourd’hui sa signature dans les pages de M, le magazine du Monde, Marianne ou XXI.

Bibliographie sélective

Là où nous dansions, Rivages, 2021
L’Amour d’après, avec Marcelline Loridan-Ivens, Grasset, 2018
French Uranium, avec Eva Joly, Les Arènes, 2017
Et tu n’es pas revenu, avec Marcelline Loridan-Ivens, Grasset, 2015
Victor Hugo vient de mourir, L’Iconoclaste, 2015 (Prix révélation SGDL 2015)
Les Faibles et les Forts, Stock, 2013 (Prix Critiques Libres)
Les Chagrins, Stock, 2010
C’était mon frère, L’Iconoclaste 2006 et Folio Gallimard, 2009

Photo ©Patrick Swirc
Découvrir Judith Perrignon
Ce qu'en dit la presse ...

« Un récit historique remarquablement riche et vivant (…) une analyse sociale d’une grande finesse ».
Rolling Stone

« La prose de Judith Perrignon est de rage et de souffle ».
L’Express à propos de Victor Hugo vient de mourir

« Un roman aux allures de polar, sur le démantèlement de la ville de Detroit, une ville que le racisme et la violence économique ont brisée ».
France Inter à propos de Là où nous dansions

« Se mettre dans la peau de Théo Van Gogh: l’exercice était périlleux, mais Judith Perrignon s’en sort à merveille. Dans ce registre, c’est l’un des plus beaux livres qu’on ait eu à lire ».
Le Figaro à propos de C’était mon frère. Théo et Vincent Van Gogh : récit.

Judith Perrignon

Dimanche 26 septembre / 16.00 Museu di Bastia
Découvrir Judith Perrignon

Journaliste et romancière, Judith Perrignon fait de l’Histoire et du réel la matière de ses livres.

Quand en 2021, elle publie chez Rivages Là où nous dansions, elle signe un roman qui dit avec passion le quotidien et l’amour pour leur ville de femmes et d’hommes pris dans l’effondrement de Détroit, berceau de l’industrie automobile tout autant que de l’exploitation de la classe ouvrière.

De même, avec Les faibles et les forts, partant d’un fait divers, elle confronte le lecteur aux peurs et au chagrin de toute une communauté, et propose un grand roman sur la discrimination raciale.

Avec Victor Hugo vient de mourir elle s’attache aux pas des proches et amis du poète mais aussi à ceux du peuple de Paris. Elle va trouver des accents quasi-hugoliens pour évoquer les espoirs déçus de la Commune, les débuts du mouvement ouvrier, la détermination de Louise Michel…

Qu’elle produise les reportages des Grande traversée pour France Culture ou qu’elle prête sa plume à Marcelline Loridan-Ivens, Judith Perrignon livre de poignants témoignages aussi intimes que politiques.

Enfin, si elle a commencé sa carrière comme journaliste politique à Libération on retrouve aujourd’hui sa signature dans les pages de M, le magazine du Monde, Marianne ou XXI.

Bibliographie sélective

Là où nous dansions, Rivages, 2021
L’Amour d’après, avec Marcelline Loridan-Ivens, Grasset, 2018
French Uranium, avec Eva Joly, Les Arènes, 2017
Et tu n’es pas revenu, avec Marcelline Loridan-Ivens, Grasset, 2015
Victor Hugo vient de mourir, L’Iconoclaste, 2015 (Prix révélation SGDL 2015)
Les Faibles et les Forts, Stock, 2013 (Prix Critiques Libres)
Les Chagrins, Stock, 2010
C’était mon frère, L’Iconoclaste 2006 et Folio Gallimard, 2009

Ce qu'en dit la presse ...

« Un récit historique remarquablement riche et vivant (…) une analyse sociale d’une grande finesse ».
Rolling Stone

« La prose de Judith Perrignon est de rage et de souffle ».
L’Express à propos de Victor Hugo vient de mourir

« Un roman aux allures de polar, sur le démantèlement de la ville de Detroit, une ville que le racisme et la violence économique ont brisée ».
France Inter à propos de Là où nous dansions

« Se mettre dans la peau de Théo Van Gogh: l’exercice était périlleux, mais Judith Perrignon s’en sort à merveille. Dans ce registre, c’est l’un des plus beaux livres qu’on ait eu à lire ».
Le Figaro à propos de C’était mon frère. Théo et Vincent Van Gogh : récit.

Lance Weller

Dimanche 26 septembre / 17.30 Museu di Bastia

Lire Weller, c’est avoir l’impression d’avoir découvert une pépite et de faire partie d’un cercle d’heureux initiés. Ses deux premiers romans nous contaient le récit violent de la naissance de l’Amérique d’aujourd’hui, de la Guerre de Sécession et ses traumas dans le remarqué Wilderness, à la sanglante et naturaliste conquête de l’Ouest pour le sublime Les Marches de L’Amérique. Et c’est peu de dire qu’ils avaient fait forte impression.

Avec Le Cercueil de Job, Weller nous replonge à l’acmé d’une Guerre de Sécession qui ne semble pas avoir de fin, au côté de Belle Hood et Jeremiah Hoke,

La première est une esclave en fuite, parcourant un pays déchiré pour tenter de rejoindre les États du Nord, et gagner sa liberté. Le second est un soldat vétéran perdu dans un conflit qu’il n’accepte plus et qui porte en lui une culpabilité brulante.

Deux personnages que tout oppose à priori, et dont l’Histoire va mêler les destins.

À travers des paysages à couper le souffle, Weller donne la parole aux oubliées de l’histoire, en peignant une fresque impressionniste et naturaliste de cette fascinante Amérique du dix-neuvième siècle.

Le récit, palpitant et épique, plonge sans retenue dans les ténèbres des hommes pour mieux en révéler leur lumière.  À l’image de cette constellation de Job qui guide Hood et ses compagnons de route vers leurs destinées, dans une société en proie à des antagonismes si puissants que l’on en perçoit encore les conséquences de nos jours. Tout, ici, est affaire de contrastes : violence et poésie, cosmos et infini, champs de batailles fumants et aubes irréelles au fin fond des forêts de Virginie.

Une nouvelle fois, avec ce Cercueil de Job, Lance Weller prouve qu’il est l’une des grandes voix de la littérature américaine.

Bibliographie

Wilderness, Gallmeister, 2013,
Les Marches De L’Amérique (American Marchlands), Gallmeister, 2017,
Wilderness (roman graphique), éditions Soleil, 2020,
Le Cercueil de Job (Job’s Coffin), Gallmeister, 2021.

Photo © Greg Francke
Découvrir Lance Weller
Ce qu'en dit la presse ...

« Dans Les Marches de l’Amérique, Lance Weller décrit l’errance de deux hommes aux confins des États-Unis, au XIXe siècle. Un chef-d’œuvre ».
Le Figaro

« Prodigieux. On peut sans réserve inscrire Wilderness dans la longue liste prestigieuse des véritables chefs-d’œuvre littéraires sur la guerre la plus meurtrière de l’histoire des Etats-Unis ».
Télérama

« Lance Weller, c’est un coup de massue sur la tête. Et j’ajouterai les jambes coupées et les poumons essoufflés ». 
Courrier international

« Lance Weller, direct descendant de Thomas Wolfe, Jack London et Cormac McCarthy, est un grand écrivain. Wilderness est un premier roman ; autant le dire tout de suite, Weller commence sa carrière d’écrivain par un chef-d’œuvre. »
La cause littéraire

Lance Weller

Dimanche 26 septembre / 17.30 Museu di Bastia
Découvrir Lance Weller

Lire Weller, c’est avoir l’impression d’avoir découvert une pépite et de faire partie d’un cercle d’heureux initiés. Ses deux premiers romans nous contaient le récit violent de la naissance de l’Amérique d’aujourd’hui, de la Guerre de Sécession et ses traumas dans le remarqué Wilderness, à la sanglante et naturaliste conquête de l’Ouest pour le sublime Les Marches de L’Amérique. Et c’est peu de dire qu’ils avaient fait forte impression.

Avec Le Cercueil de Job, Weller nous replonge à l’acmé d’une Guerre de Sécession qui ne semble pas avoir de fin, au côté de Belle Hood et Jeremiah Hoke,

La première est une esclave en fuite, parcourant un pays déchiré pour tenter de rejoindre les États du Nord, et gagner sa liberté. Le second est un soldat vétéran perdu dans un conflit qu’il n’accepte plus et qui porte en lui une culpabilité brulante.

Deux personnages que tout oppose à priori, et dont l’Histoire va mêler les destins.

À travers des paysages à couper le souffle, Weller donne la parole aux oubliées de l’histoire, en peignant une fresque impressionniste et naturaliste de cette fascinante Amérique du dix-neuvième siècle.

Le récit, palpitant et épique, plonge sans retenue dans les ténèbres des hommes pour mieux en révéler leur lumière.  À l’image de cette constellation de Job qui guide Hood et ses compagnons de route vers leurs destinées, dans une société en proie à des antagonismes si puissants que l’on en perçoit encore les conséquences de nos jours. Tout, ici, est affaire de contrastes : violence et poésie, cosmos et infini, champs de batailles fumants et aubes irréelles au fin fond des forêts de Virginie.

Une nouvelle fois, avec ce Cercueil de Job, Lance Weller prouve qu’il est l’une des grandes voix de la littérature américaine.

Bibliographie

Wilderness, Gallmeister, 2013,
Les Marches De L’Amérique (American Marchlands), Gallmeister, 2017,
Wilderness (roman graphique), éditions Soleil, 2020,
Le Cercueil de Job (Job’s Coffin), Gallmeister, 2021.

Ce qu'en dit la presse ...

« Dans Les Marches de l’Amérique, Lance Weller décrit l’errance de deux hommes aux confins des États-Unis, au XIXe siècle. Un chef-d’œuvre ».
Le Figaro

« Prodigieux. On peut sans réserve inscrire Wilderness dans la longue liste prestigieuse des véritables chefs-d’œuvre littéraires sur la guerre la plus meurtrière de l’histoire des Etats-Unis ».
Télérama

« Lance Weller, c’est un coup de massue sur la tête. Et j’ajouterai les jambes coupées et les poumons essoufflés ». 
Courrier international

« Lance Weller, direct descendant de Thomas Wolfe, Jack London et Cormac McCarthy, est un grand écrivain. Wilderness est un premier roman ; autant le dire tout de suite, Weller commence sa carrière d’écrivain par un chef-d’œuvre. »
La cause littéraire